Le mythe de la femme parfaite de nos jours

Dans notre culture, la femme parfaite est blanche, hétérosexuelle et cisgenre. Elle est capable de jongler entre un emploi à temps plein, l’éducation des enfants, les relations sexuelles avec son partenaire et la lecture de loisir. Cependant, cet idéal n’est pas réaliste. En fait, ce mythe fait plus de mal que de bien. Elle a tout : un emploi à temps plein, une bonne carrière, des enfants et du sexe. Mais la réalité est beaucoup plus compliquée. Il n’est pas possible de trouver une telle femme dans le monde d’aujourd’hui.

La femme idéale est blanche, cisgenre, hétérosexuelle et issue de la classe moyenne supérieure

La femme idéale est souvent blanche, cisgenre, de classe moyenne supérieure et valide. Ce rôle de genre présente de nombreux avantages. Elle peut se marier et utiliser les toilettes publiques sans craindre d’être attaquée ou tuée. Elle peut également faire des études supérieures et bénéficier de meilleurs soins de santé qu’une personne moins fortunée. Si ce type de femme est privilégié, il est également désavantagé sur le plan de la sexualité.

Dans notre société, certaines femmes n’ont pas l’idéal féminin. Cela est dû à un certain nombre de facteurs, notamment la classe sociale, le sexe et la race. Bien que ce soit un mythe que les femmes ayant ces caractéristiques ne puissent pas sortir avec des hommes, ce n’est pas forcément le cas. Une femme cisgenre est toujours capable d’éprouver une attirance sexuelle et romantique pour une personne de n’importe quel sexe. Elle peut également être gay, lesbienne, bisexuelle ou asexuelle.

Elle n’a pas de voix

Le mythe de la femme parfaite est puissant. On attend souvent des femmes qu’elles soient d’une certaine manière, qu’elles soient attirantes, qu’elles réussissent ou qu’elles combinent les deux. La femme idéale est celle qui est capable de faire plusieurs choses à la fois, d’avoir un emploi à temps plein, de s’occuper de ses enfants et de trouver du temps pour les loisirs et les sorties entre amis. Cette image est devenue tellement répandue et omniprésente qu’elle est même nuisible pour certaines femmes.

Elle n’a pas de monde intérieur

Il est impossible d’avoir une femme parfaite dans la réalité. Aucune femme ne peut répondre à tous nos besoins. Nous voulons tous être heureux et profiter de la compagnie d’une bonne femme. Cependant, ce fantasme de la femme parfaite n’a aucun fondement dans la réalité. Ce mythe est une fausseté, et nous devons nous en débarrasser si nous voulons atteindre un bonheur durable.

La femme d’affaires idéale

Le mythe de la femme d’entreprise idéale est un mythe dangereux, en particulier pour les femmes qui tentent de faire avancer leur carrière. Les femmes pensent souvent qu’elles ne devraient travailler que pour de petites entreprises et laisser les entreprises plus complexes aux hommes. Or, la réalité est différente. Les femmes occupent désormais des postes de direction dans certaines des entreprises les plus puissantes du monde.

Aujourd’hui, des femmes dirigent des entreprises d’un milliard de dollars, sont à la tête de grandes marques et innovent. Pourtant, malgré ces succès, elles sont confrontées à un large éventail de sexisme, souvent exacerbé par des stéréotypes dépassés.

La « perfection sans effort » de Caralena Peterson

Si vous êtes une femme de couleur qui a lutté contre l’adolescence et l’obsession des médias pour la perfection, vous n’êtes pas seule. Un livre récent de Caralena Peterson intitulé « Effortless Perfection » soutient que la pression sociétale pour être parfait a alimenté une génération croissante de femmes à se sentir inadéquates et indignes. Elle fait référence à la pression que subissent les étudiantes pour être « intelligentes », « en forme », « belles » et « populaires ». Les effets de cette pression ne sont pas toujours positifs.

Caralena Peterson, une artiste, écrivaine et militante du féminisme, a commencé à s’engager dans le monde de l’art au début de 2017. Sa collection de lettres en techniques mixtes a été publiée sous forme de livre de compilation, et ses œuvres les plus récentes sont des expériences de collage de magazines sur toile. Elle travaille également sur un livre non fictionnel sur ses expériences, et est récemment diplômée de l’Université Duke.

À l’université, Peterson a observé qu’elle ressentait une pression intense pour être performante et paraître parfaite. Elle a commencé à analyser cette pression fondée sur le sexe dans une optique féministe et cite des recherches issues de la théorie féministe pour comprendre comment les jeunes femmes peuvent éviter ces pièges tout en obtenant le succès qu’elles souhaitent. Dans son premier livre, Peterson explore comment le désir de perfection des femmes peut conduire à des résultats dangereux, notamment en négligeant la pensée indépendante et en sacrifiant une image saine de soi.